EPISODE IV
La nuit avait été difficile pour Athéna et Volcanos qui se réveillèrent courbaturés et encore plus fatigués que la veille. Pluck dormait toujours et son rythme cardique était stable, ils ne l'avaient plus entendu crier dans la nuit et Volcanos le regrettait presque car il aurait aimé apprendre d'autres choses qui auraient pu l'aider à comprendre. Athéna regarda Volcanos d'un air inquiet mais celui-ci la rassura du regard et lui dit qu'elle pouvait aller se rafraîchir si elle le souhaitait, ce qu'elle accepta de bonne grâce.
Volcanos : - Je te remercie d'être restée avec moi cette nuit !
Athéna : - Je ne me voyais pas rester à la villa, je n'aurais pas pu.
Puis elle partit dans la salle de bain attenante à la chambre et passa son visage sous le jet d'eau froide. C'est le moment que choisit Héphaïstos pour entrer dans la chambre et prendre des nouvelles de Pluck. Il informa Volcanos que dés son réveil Pluck subirait un scanner et qu'on lui ferait une radio du thorax et il lui dit qu'il pourrait lui rendre visite dans la soirée si tout se passait bien. Volcanos sentait qu'il avait besoin de s'aérer et dés qu'Athéna fut sortie de la salle de bain ils remercièrent Héphaïstos, le saluèrent et prirent congé de Pluck.
Athéna : - J'espère qu'il n'aura rien de grave, je suis réellement inquiète...
Volcanos : - Moi aussi malheureusement, moi aussi !
Athéna : - J'aimerais prendre des nouvelles de Sandar et de Rufus !
Volcanos : - Nous allons passer leur dire bonjour si ils sont réveillés.
Ils partirent vers la villa où se tramait une bien étrange situation...
Thanatos : - Qu'est-ce que tu racontes ?
Eros : - Tu ne vas pas continuer longtemps à nous duper, j'ai vu clair dans ton jeu et tu n'es pas digne d'être l'époux de Sandar !
Sandar regardait médusée la scène qui se jouait devant elle sans rien y comprendre. De quoi Diable Eros voulait-il bien parler ?
Thanatos : - Tu as reçu un mauvais coup durant la nuit ?
Eros : - Non, au contraire, j'ai ouvert les yeux et découvert enfin quel ignoble individu tu es !!!
N'y tenant plus Sandar intervint :
Sandar : - Mais qu'est-ce que cette comédie ? Que t'arrive-t-il Eros ?
Eros : - Il m'arrive que je sais que ton mari comme tu te plais à le dire est une ordure et qu'il doit foutre le camp d'ici, voilà ce qu'il y a !!!
Sandar : - Mais je t'interdis de parler ainsi de Thanatos !
Thanatos : - Laisse le dire, il n'a pas toute sa raison c'est évident !!!
Eros : - Ah ah ah ! Tu n'as rien trouvé de mieux ?
Sandar était indignée, elle se demandait à quel jeu jouait Eros et de plus le moment était vraiment très mal choisi pour faire une esclandre.
Sandar : - Arrête Eros, nous traversons une période difficile, je suis fatiguée et je ne veux pas entendre ce genre de propos !
Eros : - Pourtant tu dois et tu vas savoir !!!
Sandar : - Savoir quoi ????
Thanatos : - Oui Eros, que doit-elle savoir ?
Eros : - La vérité, ni plus ni moins !
Thanatos : - Eh bien, nous t'écoutons, ne nous fait pas languir plus longtemps !!!
Eros : - Ne t'inquiète pas, je le dirai bien assez tôt, et tu ne feras plus le fier longtemps...
Thanatos : - Tu es vraiment pathétique, je me demande ce que tu es allé chercher pour mettre Sandar dans ton camp...
Mais Sandar avait bien remarqué la gêne de Thanatos et elle se posait de sérieuses questions. Que lui avait-il donc caché ? Eros semblait sérieux et elle doutait qu'il raconta un mensonge.
Sandar : - Si tu sais quelque chose dis-le Eros !!!
Thanatos ne cilla même pas.
Eros : - Vois-tu Sandar, l'homme avec qui tu es marié est un hypocrite, un menteur doublé d'une pourriture et tu te devais de le savoir !
Thanatos : - Tout ce cirque ne rime à rien, ce n'est pas en m'insultant que tu arriveras à tes fins...
Eros : - J'ai des raisons de t'insulter et d'autres encore plus fortes de me lamenter qu'une femme aussi pure que Sandar t'ait donné un fils...
Sandar : - Je t'en prie Eros, dis ce que tu sais, et si tu ne sais rien arrête cette comédie qui ne rime à rien !!!
Eros : - Bien... Alors que nous pensions que la Faucheuse était seule responsable de tous nos malheurs, il s'avère en fait que Thanatos a sa part de responsabilité...
Thanatos blémit et Sandar ouvrit grand les yeux.
Sandar : - Que veux-tu dire ?
Eros : - J'ai trouvé ce document dans la veste de Thanatos et il ne fait aucun doute que Thanatos est un traitre de premier ordre.
Thanatos : - Mais que raconte-t-il ? C'est ridicule !
Eros tendit le document à Sandar sous les yeux de Thanatos qui semblait de plus en plus mal en point et il attendit qu'elle ait fini de le lire.
Lorsque ce fut fait, Sandar semblait si choquée qu'elle dû s'asseoir pour reprendre la parole.
Sandar : - Oh mon Dieu ! C'est impossible, dis moi que ce n'est pas vrai !
Thanatos : - Mais enfin de quoi parlez-vous ?
Eros : - Tu n'as aucune chance, tu es cuit !
Eros ricana d'un rire mauvais et Thanatos pris la feuille, il se décomposa encore plus quand il lut la première ligne.
Thanatos : - Ce document ne prouve rien, je t'avais dit avoir eu du contact avec la faucheuse à une époque !
Eros : - Mais la date sur ce document prouve que tu en avais encore le jour où Oggy a été tuée !
Sandar : - Comment as-tu pu me faire ça ? Nous faire ça !
Thanatos : - Il s'agit d'un regrettable malentendu... laisses-moi t'expliquer !
Eros : - Je me demande lequel de nous deux est le plus pathétique...
Le document en question indiquait que Thanatos avait parlé à la Faucheuse le jour où Oggy s'était faite tuer et qu'il avait donné un renseignement importer à propos de pouvoir à Lupus. Sandar était blème de colère et elle lorsqu'elle s'avança devant Thanatos elle lui donna une giffle magistrale.
Sandar : - Espèce d'ordure, comment as-tu osé ? Tu sais quel calvaire nous avons enduré Eros et moi dans la lingerie !
Thanatos : - Je te jure sur ce que j'ai de plus cher, sur notre fils, que je n'ai pas agit intentionnellement.
Sandar : - Notre fils ?! Mais tu n'es même pas digne de lui !!!
Thanatos : - Je croyais que Lupus nous laisserait en paix si je lui disait où était la fiole !
Eros : - Mais cette fiole appartenait à Aphrodite et elle la protègeait du mauvais sort !
Thanatos : - Mais je vous jure que je n'en savais rien ! Jamais je n'aurais fait quoi que se soit pour vous nuire !!!
Eros : - A d'autres, tu as déjà fait ami ami avec la Faucheuse par le passé, nous ne pouvons pas te faire confiance !
Thanatos boullonnait à l'intérieur, puis n'y tenant plus il donna un coup de poing violent à Eros qui manqua s'écrouler sur le sol.
Sandar se précipita pour voir s'il allait bien ce qui énerva encore plus Thanatos.
Thanatos : - Je t'en supplie Sandar, crois-moi, je dis la vérité !!!
Sandar : - Comment pourrais-je te croire, je ne vois qu'un étranger devant moi...
Eros : - Tu n'arriveras pas à tromper Sandar avec tes grands airs, tu es une ordure !
Thanatos : - Je te conseille de te taire sur le champ si tu ne veux pas que je te laisse k.o
Soudain une détonation se fit entendre et tous trois se retournèrent et virent un épais nuage de fumée s'étendre devant eux. Sandar s'aggrippa à Eros qui manqua tomber et Thanatos reste figé sur place.
"Vous ne devriez pas faire de vilain tour ainsi"
Ils se retournèrent de nouveau et reconnurent sans peine Lupus qu'ils croyaient mort, le regard pervers et plus dangereux que jamais.
Lupus : - Oui oui, vous croyiez mort, et pourtant me voilà de nouveau au royaume des vivants... Comme la vie est surprenante parfois. La Faucheuse aussi d'ailleurs !!
Et il se mit à éclater d'un rire strident qui sonna comme une symphonie funèbre aux oreilles de Sandar.
Eros : - Que faîtes-vous ici ? Que voulez-vous ?
Lupus : - Ah ah ah ! Ce que je veux ? Je veux que justice soit faite, on ne peut pas faire de si vilain tour à Lupus sans en subir les conséquences.
Thanatos : - Mais de quoi parlez-vous ?
Lupus : - Ne joue pas à ce petit jeu avec moi, misérable. Tu m'as donné une fiole vide et ça n'a pas amusé la Faucheuse. J'ai dû lutter pour qu'elle me laisse la vie sauve et tout cela à cause de votre insolence mais vous allez payer !
Thanatos : - Je n'en savais rien, j'ai pris la fiole comme vous me l'aviez demandé et je n'ai pas regardé à l'intérieur...
Lupus : - Comme c'est regrettable... pour vous !
Lupus mis sa main en avant et jeta une flamme tout près de la tête de Thanatos qui la manqua de peu. Puis il ricana bruyamment et se tourna vers Sandar.
Lupus : - Je ne partirai pas sans avoir cette fiole et je sais comment l'obtenir.
Comme par un fait exprès Aphrodite arriva main dans la main avec Zeus et ils se figèrent net quand ils virent Lupus. Aphrodite serra si fort la main de Zeus qu'il crut que ses os allaient éclater.
Lupus : - Oh mais c'est décidément mon jour de chance...
Aphrodite : - Oh mon Dieu, c'est horrible !
Lupus : - Je crois hélas qu'il ne pourra rien pour vous ma chère !!!
Zeus : - Espèce de pourriture fichez le camp d'ici, laissez-nous en paix !!!!!
Lupus : - Je risque fort d'être dans l'incapacité de répondre à votre demande dans l'immédiat...
Zeus : - Vous n'en avez pas eu assez, après tout le mal que vous nous avez fait ? Que voulez-vous de plus ???
Lupus ouvrit grand sa gueule et aspira Aphrodite qui se trouva sous sa coupe. Cette dernière poussa un hurlement mais il ne servit à rien car Lupus disparut dans un abîme de noirceur, l'entrainant avec elle.
Sandar, Eros et Zeus étaient comme des statues de sel et lorsque Sandar ouvrit la bouche se fut pour huler :
Sandar : - Aphrodiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!! Aphrodiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!! Ma soeur, rendez-moi ma soeur !!!!!!!!!!!!
Elle voulut se jeter à la suite de Lupus dans un acte inconscient ce qui bien sûr n'aurait servit à rien, et Zeus la retint, il était aussi dans un état second mais déclara :
Zeus : - Cette pourriture ne peut rien faie à Aphrodite !
Sandar : - Comment peux-tu le savoir ?
Zeus : - Ce matin nous étions dans la chambre et je ne sais pas pourquoi Aphrodite a eu un mauvais pressentiment, elle a insisté pour s'asperger avec la fiole.
Sandar : - Oh mon Dieu, elle a sentit pour Rufus...
Zeus : - Hein ?! De quoi parles-tu ?
Mais avant que Sandar n'aie le temps de répondre Xanthos apparut l'air inquiet et demanda :
Xanthos : - Vous n'avez pas vu Athéna ? Je dois absolument lui parler !!!
Thanatos : - Non, mais il faut tu nous aide, il s'est passé des choses horribles, c'est urgent !!!
Thanatos semblait si préoccuppé qu'il ne prêta pas attention aux paroles de Thanatos et courut en direction du cabinet d'Héphaïstos.
Volcanos et Athéna avaient décidé de rendre une petite visite à Héphaïstos pour savoir si le scanner s'était bien passé.
Héphaïstos : - Je vous rassure il n'a qu'un traumatisme bénin, et avec du repos il ira mieux dans quelques temps.
Volcanos : - Oh merci mon Dieu.
Mais le soulagement fut de courte durée. D'étranges bruit provenaient de la chambre de Pluck et ils allèrent voir si tout allait bien cependant Athéna crut s'évanouir lorsqu'Héphaïstos ouvrit la porte.
Pluck n'était plus dans son lit et un bien étrange message était écrit sur le mur...
A suivre...