CHAPITRE II
Athéna : - C'est bizarre que Zeus ne soit toujours pas revenu, à croire qu'il s'est perdu dans le manoir...
Aphrodite : - C'est peut-être parce qu'il n'est pas habitué, mais il ne pas tarder à redescendre !
Eros : - Je ne sais pas mais je n'aime pas beaucoup ça moi...
Sandouar : - Que veux-tu dire ?
Eros : - Il n'est toujours pas revenu, je ne sais pas, on met pas trois ans pour faire pipi !!!
Athéna : - Ne soyons pas paranos, on est au manoir ici, pas à la villa !
Xanthos : - Je n'aime pas beaucoup ça non plus, je vais aller voir...
Xanthos partit à l'encontre de Zeus, inquiet à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose. Mais Athéna avait peut-être raison, l'aventure à la villa les avaient beaucoup marqué et ils devenaient paranos dès qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. Zeus devait sûrement être au second et allait redesendre d'une seconde à l'autre.
Il arriva devant le corridor, poussa la porte et appela Zeus, mais personne ne répondit... De plus en plus inquiet il s'approcha de la porte des toilettes et frappa un coup.
Xanthos : - Zeus ?
Pas de réponse...
Xanthos : - Zeus ? Tu es là ?
Il poussa la poignée de la porte et vit Zeus assis sur les toilettes, le siège baissé et l'air terrifié.
Xanthos : - Ben alors ? On se demandait ce qui t'était arrivé, tu commençais à nous faire peur... Je suis désolé d'être entré mais je voumais m'assurer que tu n'avais rien !
Zeus le fixait mais ne disait rien ce qui intrigua Xanthos.
Xanthos : - Tu as perdu ta langue ?
Zeus sembla revenir sur terre...
Zeus : - Désolé de vous avoir inquiété, j'ai eu mal au ventre et je me suis éternisé.
Xanthos : - Oh, ça va mieux ?
Zeus : - Oui, je me sens mieux, on peut redescendre maintenant !
Il partirent rejoindre les autres, non sans que Zeus ne jette un coup d'oeil derrière lui, il avait l'impression de trembler, mais ne voulait inquiéter personne, il préfèrait ne rien dire pour ne pas passer pour un parano rabat-joie, et pour ne pas gâcher la joie de Sandouar. Mais il avait peur, de ça il était sûr...
Thanatos : - Ah revoilà Zeus... en un seul morceau ! Tu as rencontré la Faucheuse là-haut ?
Eros : - La ferme Thana, ne plaisante pas avec ça !!!
Thanatos : - Pas la peine de prendre la mouche, personnellement je préfère en rire que d'en pleurer...
Aphrodite : - Après tout ce que nous avons traversé je ne crois pas que qui que ce soit aie envie d'en rire...
Apollon : - Si on changeait de sujet ? Zeus est là, et je suggère qu'on aille tous prendre nos quartiers !
Athéna : - Oui je suis d'accord ! Je commence vraiment à être fatiguée et je rêve de m'allonger dans un bon lit douillet !
Volcano : - Je te rejoins sur ce point, je suis HS !
Athéna, Volcano et Apollon prirent les bagages et les montèrent à l'étage, Athéna et Volcano prirent la première chambre près du corridor, et Apollon prit la dernière près de la Lingerie, il savait qu'Aphrodite allait adorer le lit à baldaquin qui trônait au milieu de la pièce.
Héphaïstos et Zeus prirent la chambre qui se trouvait près du patio, et Xanthos et Thanatos héritèrent de la chambre qui se trouvait près de la plus grande salle de bain, laissant à Sandouar et Loanen la chambre la plus spatieuse et la plus spectaculaire.
Volcano : - J'aime beaucoup cette chambre, je trouve qu'on a fait un bon choix !!!
Athéna : - Moi oci, je trouve qu'elle est accueillante et j'aime les bordures aux fenêtres !
Volcano commença à défaire les valises. Athéna, elle, fit le tour de la pièce, rêveuse, elle appréciait vraiment cet endroit, ça la changeait de la chambre froide et impersonnelle de la villa. Elle remarqua le magnifique couvre-lit bleu cobalt, le chevet en pin, l'armoire en...
Tien ! Il y avait quelque chose sous l'armoire, Athéna se pencha et découvrit un petit livre poussièreux qu'elle ouvrit. Rien les pages étaient vierges. Elle regarda le livre quelques instants comme dans l'espoir de voir les pages se noircir d'elles-mêmes...
Volcano : - Athéna ?!
Athéna : - Pardon, tu disais quelque chose ?
Volcano : - Oui, je te demandais si tu avais vu ma trousse de toilettes ?
Athéna : - Non désolée, je n'ai rien vu !
Volcano : - Tu as bien entendu ma question ?! Oh là voilà !!!
Athéna était intriguée par ce livre, que faisait-il là alors que la villa devait être vide de tout objet excepté les meubles ? Elle décida de ranger le livre dans son chevet et commença à défaire ses valises à son tour.
Dans la chambre de Xanthos et Thanatos, l'heure était à la plaisanterie.
Thanatos : - Cette maison est bien plus spatieuse que la villa, je pense que même la Faucheuse s'y perdrait...
Xanthos : - Arrêtes de plaisanter avec ça !!! Ca ne me fait pas rire !
Thanatos : - Oh c'est bon ! Plaisanter c'est ma manière d'oublier !
Xanthos : - Je préfèrerais que tu oublies en silence moi !
Thanatos piqué au vif, partit dans la salle de bain attenante à la chambre pour se rafraîchir.
"Les gens reviennent toujours sur le lieu du crime..."Xanthos sursauta, son sang se glaça. Il devait être fatigué par le voyage, stressé par le déménagement, il ne pouvait pas vraiment avoir entendu une voix... Mais il jurerait l'avoir entendu pourtant ! Non c'était impossible, il devait se ressaisir, il n'était plus à la villa, il était au manoir et ici tout était différent ! Tout serait différent !
"Les gens reviennent toujours sur le lieu du crime..."Xanthos : - Noooooooooooon !!!
Le cri alerta Thanatos qui revint en courant dans la chambre.
Thanatos : - Quoi ? Que se passe-t-il ?
Xanthos cilla, il regarda Thanatos puis la chambre et à nouveau Thanatos.
Xanthos : - Rien... rien, je me suis juste rendue compte que j'avais perdu mon pull préféré...
Thanatos : - Et tu hurles pour ça ??? Ce n'est qu'un pull, tu en achèteras un autre...
Thanatos repartit dans la salle de bain laissant Xanthos seul avec son désarroi. Il avait dû rêver, ce n'était pas possible. Pas po-ssi-ble !!!
"Les gens reviennent toujours sur le lieu du crime..."Cette fois il en était sûr, il avait entendu une voix, une voix terrifiante qui allait probablement l'empêcher de vivre normalement à nouveau. Il allait être poursuivit toute sa vie. Oh Seigneur, il allait perdre les pédales.
Comment pouvait-il en parler aux autres sans passer pour un fou ?
A suivre...